Emeline Sourget

Au départ, pas d’intention consciente. J’invoque l’énergie du trait, du point, du motif répété, de la couleur pour libérer un monde cellulaire. Je commence plusieurs dessins en même temps pour tisser une interdépendance où la découverte d’un nouveau motif donne l’impulsion pour une nouvelle création.
Une fois ce rituel installé, j’entre dans  » la Divinième Dimension « .
S’ensuit un travail de recherche graphique où je délimite des règles, où j’esquisse le contour d’un sujet. Je tente une chorégraphie du geste au moyen de mes crayons. Je découpe, je recycle, je tamponne, je pique et je brode.
Dans mes dessins, se côtoient des figures chimériques, des oiseaux oiseaux de bon augure, nus-agiles … Ils se tiennent seuls ou s’inscrivent dans des paysages qui sont comme des territoires de jeu … Cela parle de notre nature sans les limitations, les programmations qui construisent nos identités d’adultes … Ce sont des dessins qui agissent comme des piqûres de rappel ou des petites lanternes sur mes/nos mondes intérieurs initiales.

Tout public // Visible tout l’été à l’Estaminet