« Je ne me souviens pas du moment où j’ai été happé par le blues. Cela s’est certainement fait progressivement. Mais il y a plus de 25 ans que j’ai touché ma première guitare électrique, avec au ventre et dans mon âme un bouillonnement jubilatoire. Le blues, le rock, la soul, le funk me touchaient au plus profond et c’était libérateur. Pourtant je n’ai pas toujours retrouvé cette même passion autour de moi, et d’ailleurs, elle était quelquefois moins présente chez les musiciens que chez
les mélomanes. Alors j’ai joué cette musique et j’ai essayé de comprendre. Je suis allé voir aux sources, les Etats Unis, l’Angleterre, l’Irlande, pour comparer les ressentis et sentir les engagements. » Le blues, le rock – et les musiques qui en découlent – ont eu leur période de gloire, puis on les a enterrés, et ils ont ressuscité sous d’autres formes. Désormais, c’est certainement car ils ont cessé de faire peur que l’on assiste à des colloques et moult conférences sur ce que l’on qualifie par l’oxymore suivant : « histoire des musiques actuelles ». Le temps du classement serait venu. Et de fait, trop d’interventions les présentent dans une banale énumération, un catalogue d’artistes et de courants. Ou bien on subit une triste analyse stylistique, ou un show à l’humour faussement complice.
Je vous propose donc de venir assister à: #1 Blues Noir – #2 Rock Blanc – #3 …et la vision d’en France.